SABRES JAPONAIS D'EXCEPTION

Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame

Choix Longueur de la lame

Référence : A-NO-SHO-S
665,00
Options
Pour personnaliser votre Iaito Japon Shoden Nosyudo, suivez les 10 étapes pour choisir chaque composant de votre sabre, puis ajoutez-le au panier.
Après chaque sélection, cliquez sur "AJOUTER AU PANIER", puis sur "CONTINUER LE SHOPPING" pour continuer votre commande. Tous les champs sont obligatoires pour pouvoir personnaliser entièrement votre iaito.
Le délai de livraison au japon est de 2 mois.
Pas de frais supplémentaires, le prix affiché est le prix final.

La longueur de la lame d'un iaito doit être personnalisée en fonction de la taille du pratiquant. Référez vous au tableau pour connaître la taille préconisée. N'hésitez pas à nous consulter pour si vous souhaitez que l'on vous aide dans votre choix, la longueur de lame est très importante pour une pratique fluide et parfaite.

Sugata (Style de lame):
Lame en alliage avec Bohi et Chu-Kissaki (pointe). Hamon sur lame. Lame non tranchante.

Dimensions:
Nagasa (Longueur lame depuis la Tsuba): 2,20 à 2,60 Shaku.
Sori (Courbure): environ 2,2 cm.
Moto-Kasane (Epaisseur à la base): environ 8 mm.
Saki- Kasane (Epaisseur la pointe): environ 5 mm.
Saki-Haba (Largeur à la pointe): environ 21,5 mm.
Moto-Haba (Largeur à la base): environ 32 mm.
Point d'équilibre (mesuré depuis Habaki): ~ 13 cm.
Fuchi-Kashira (Pommeau):Laiton ouvragé.
Tsuka (Poignée):Bois, adaptée à la soie.
Longueur tsuka adaptée selon la longueur de lame choisie.
Tsuka-ito (Tissu autour poignée): Coton noir ajusté.
Same: Peau de raie synthétique
1 Menuki: monté de manière traditionnelle.
Habaki: Laiton
Seppa: Laiton.
1 Mekugi:Bois de Bambou, Montage selon les méthodes traditionnelles.
Tsuba (Garde): Métal travaillé.
Saya (Fourreau): Bois blanc laqué selectionné. Courbé selon le Sori de la lame. Le Koi-guchi est en corne de buffle. Saya avec kurikata et 2 shitodome pour maintien Obi. Le bout du Saya est en corne de buffle.
Sageo: Coton noir.

Accessoires inclus:
Housse de protection

Délai de fabrication : environ 2 mois pour un modèle shoden, 2 mois pour un modèle Chuden et 5 mois pour un modèle Okuden
N'hésitez pas à nous contacter , nous avons toujours quelques modèles en stock.

Le Iaito, le sabre du Iaido

Le Iaito est la réplique quasi exacte d’un katana, avec une lame en alliage d’aluminium et de zinc moulée, non tranchante, mais présentant toutes les caractéristiques visuelles et de maniement d’un sabre réel, il est utilisé dans la pratique du Iaido, art martial japonais centré sur l’art de dégainer, couper et rengainer le sabre en un seul mouvement fluide.

Historique du Iaito

Pratiquante de iaido

À partir de 1958, le Japon adopte une nouvelle série de lois extrêmement restrictives sur le port d’armes, en phase avec sa politique pacifiste de l’après-guerre. 

Parmi ces réglementations, le katana japonais, aussi appelé «Nihonto», est placé dans une catégorie spéciale visant à préserver les arts et traditions anciennes. 

Sa fabrication n’est pas interdite, mais strictement encadrée : seuls les forgerons agréés par le gouvernement ont l’autorisation de produire ces lames, dans des quotas rigoureux et limités. 

Pour les pratiquants de Iaido, ces nouvelles lois imposent des défis supplémentaires, car posséder un Nihonto tranchant devient complexe et coûteux.

Depuis le début de l’ère Meiji (1868), le «Kenjutsu» (l'art du combat à l'épée) et le «Iaido» (l’art de dégainer et trancher d’un mouvement fluide) subissent un déclin important, car ces disciplines martiales sont considérées comme obsolètes dans une société qui se modernise rapidement. 

Les maîtres et écoles traditionnelles peinent à survivre, et les artisans spécialisés dans la fabrication de sabres voient leur savoir-faire menacé. 

Les conséquences de cette désaffection se font encore plus sentir après la Seconde Guerre mondiale, quand l’engouement pour les sports occidentaux explose, et où les stigmates laissés par le conflit dissuadent les Japonais de s’intéresser à des pratiques associées à la guerre. 

C’est dans ce contexte que l’invention du «Iaito» émerge. 

Un artisan de la région de Fukuoka, face à la situation précaire des pratiquants, imagine un sabre spécifiquement destiné à l’entraînement, respectant les nouvelles normes légales. 

Le premier Iaito est ainsi conçu dans les années 1960, avec une lame en alliage d’aluminium et de zinc, non tranchante, mais possédant le même équilibre et la même forme qu’un véritable katana. 

Ce sabre permet aux pratiquants de continuer leur apprentissage sans contrevenir aux lois sur les armes.

Iaito japon Nosyudo, modèle Okuden, lame en alliage zinc aluminium avec montures en argent et saya granité avec kojiri argent.

Les premiers Iaitos dans les années 1960

Les premiers Iaito ne sont pas exempts de défauts. Fabriqués dans les années 60 avec des matériaux basiques, ces sabres n’ont pas encore l’apparence authentique d’un Nihonto. 

Les éléments de monture, les kanagu, (Tsuba, Fuchi/Kashira, Menuki) sont souvent récupérés sur de vieux sabres ou produits à bas coût, avec une finition rudimentaire. 

Malgré tout, l’introduction de ce sabre d’entraînement répond à un besoin crucial, et les pratiquants de Iaido s’adaptent rapidement. 

Au fil du temps, les artisans perfectionnent la conception des Iaito, et l’apparence ainsi que la sensation de ces sabres deviennent de plus en plus fidèles aux Nihonto traditionnels. 

Dix ans plus tard, le Iaito est devenu une réplique quasi exacte d’un katana, avec une lame en alliage d’aluminium moulée, non tranchante, mais présentant toutes les caractéristiques visuelles et de maniement d’un sabre réel.

 

Les  Iaitos dans les années 1070-1980

Dans les années 1970, c’est dans la région de Gifu que se concentrent progressivement les principaux ateliers de fabrication de Iaito (Nosyudo, Minosaka, Tozando). 

Cette région devient rapidement le centre névralgique de la production de ces sabres d’entraînement, grâce à la proximité d’une fonderie spécialisée capable de fournir des lames en alliage de haute qualité et la production de bois Honoki (magnolia) pour la fabrication des sayas et tsukas.  

 

Bien que toutes les lames proviennent de cette fonderie, chaque atelier développe ses propres spécificités, variant légèrement les alliages, les dimensions ou encore les finitions, selon les exigences de leurs clients.

Les lames brutes, fournies par la fonderie, sont ensuite polies à la main, selon des processus complexes. 

Ce polissage, réalisé avec du papier de verre, peut nécessiter entre 8 et 16 passages pour atteindre une finition optimale.   

 

La partie la plus délicate est le polissage de la gorge de la lame (hi), car les meules ne peuvent pas être utilisées pour cette zone. Le travail doit alors être effectué manuellement, un processus minutieux qui peut prendre jusqu’à quatre heures pour un modèle haut de gamme.

Le Hamon

Une fois la lame polie, elle est ensuite chromée pour la protéger des rayures et de la corrosion. 

Après le chromage, le «hamon» (motif de trempe) est réalisé par dépolissage, en utilisant du papier de verre. 

Ce motif est l’une des marques distinctives d’un Iaito, et il existe des centaines de styles de hamon, regroupés en une vingtaine de catégories, permettant de créer des effets variés sur les lames.

Les Kanagu

Les kanagu (l'ensemble Tsuba, Fuchi, Kashira et menuki) utilisés pour les Iaito sont divisés en deux catégories : ceux moulés et ceux sculptés à la main. 

Fabriqués à partir de cuivre, d’aluminium, de fer forgé ou de métaux précieux comme l’or et l’argent, ces composants peuvent être laissés bruts ou bien recevoir divers traitements de surface, tels que l’oxydation ou le plaquage pour obtenir un aspect antique. 

Bien entendu, les montures moulées, bien que finis manuellement, sont bien plus abordables que leurs homologues entièrement sculptés à la main, ce qui en fait l’option privilégiée pour les Iaito ou la restauration de sabres non précieux. 

Cependant, les Iaito haut de gamme peuvent être équipés de montures sculptés, pour se rapprocher encore davantage de l’aspect d’un Nihonto.

Conception de la tsuka et du saya 

La «Tsuka» (poignée) est traditionnellement tressée avec du coton, de la soie ou du cuir, par un spécialiste appelé «Tsukashi». 

Sous ce tressage se trouve une pièce de raie, le «samekawa», généralement blanc ou noir.   

Contrairement aux Shinken (sabres tranchants) où le samekawa enveloppe entièrement la Tsuka, sur les Iaito, seules deux languettes de peau sont placées sur les parties visibles de la poignée pour réduire les coûts de production.  

 

 La «Saya» (fourreau) est fabriquée en bois de magnolia japonais, choisi pour sa solidité, sa légèreté et sa capacité à être facilement travaillé. Historiquement, les Saya étaient laquées avec de la laque « Urushi», une laque végétale très prisée dans l’art japonais, mais également très allergène à l’état liquide. 

 

Aujourd’hui, pour des raisons de coût et de facilité, la finition des Saya se fait souvent avec des composés uréthanes, plus résistants. Cependant, pour les modèles haut de gamme, l’Urushi reste utilisée afin de respecter la tradition.

Documentaire sur toutes les étapes de la fabrication des iaitos au Japon

Processus de fabrication iaito

SABRES JAPONAIS D'EXCEPTION

Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame
Choix Longueur de la lame

Choix Longueur de la lame

Référence : A-NO-SHO-S
665,00
Options
Pour personnaliser votre Iaito Japon Shoden Nosyudo, suivez les 10 étapes pour choisir chaque composant de votre sabre, puis ajoutez-le au panier.
Après chaque sélection, cliquez sur "AJOUTER AU PANIER", puis sur "CONTINUER LE SHOPPING" pour continuer votre commande. Tous les champs sont obligatoires pour pouvoir personnaliser entièrement votre iaito.
Le délai de livraison au japon est de 2 mois.
Pas de frais supplémentaires, le prix affiché est le prix final.

La longueur de la lame d'un iaito doit être personnalisée en fonction de la taille du pratiquant. Référez vous au tableau pour connaître la taille préconisée. N'hésitez pas à nous consulter pour si vous souhaitez que l'on vous aide dans votre choix, la longueur de lame est très importante pour une pratique fluide et parfaite.

Sugata (Style de lame):
Lame en alliage avec Bohi et Chu-Kissaki (pointe). Hamon sur lame. Lame non tranchante.

Dimensions:
Nagasa (Longueur lame depuis la Tsuba): 2,20 à 2,60 Shaku.
Sori (Courbure): environ 2,2 cm.
Moto-Kasane (Epaisseur à la base): environ 8 mm.
Saki- Kasane (Epaisseur la pointe): environ 5 mm.
Saki-Haba (Largeur à la pointe): environ 21,5 mm.
Moto-Haba (Largeur à la base): environ 32 mm.
Point d'équilibre (mesuré depuis Habaki): ~ 13 cm.
Fuchi-Kashira (Pommeau):Laiton ouvragé.
Tsuka (Poignée):Bois, adaptée à la soie.
Longueur tsuka adaptée selon la longueur de lame choisie.
Tsuka-ito (Tissu autour poignée): Coton noir ajusté.
Same: Peau de raie synthétique
1 Menuki: monté de manière traditionnelle.
Habaki: Laiton
Seppa: Laiton.
1 Mekugi:Bois de Bambou, Montage selon les méthodes traditionnelles.
Tsuba (Garde): Métal travaillé.
Saya (Fourreau): Bois blanc laqué selectionné. Courbé selon le Sori de la lame. Le Koi-guchi est en corne de buffle. Saya avec kurikata et 2 shitodome pour maintien Obi. Le bout du Saya est en corne de buffle.
Sageo: Coton noir.

Accessoires inclus:
Housse de protection

Délai de fabrication : environ 2 mois pour un modèle shoden, 2 mois pour un modèle Chuden et 5 mois pour un modèle Okuden
N'hésitez pas à nous contacter , nous avons toujours quelques modèles en stock.

Le Iaito, le sabre du Iaido

Le Iaito est la réplique quasi exacte d’un katana, avec une lame en alliage d’aluminium et de zinc moulée, non tranchante, mais présentant toutes les caractéristiques visuelles et de maniement d’un sabre réel, il est utilisé dans la pratique du Iaido , art martial japonais centré sur l’art de dégainer, couper et rengainer le sabre en un seul mouvement fluide.

Historique du Iaito

iaido femme

À partir de 1958, le Japon adopte une nouvelle série de lois extrêmement restrictives sur le port d’armes, en phase avec sa politique pacifiste de l’après-guerre. Parmi ces réglementations, le katana japonais, aussi appelé «Nihonto», est placé dans une catégorie spéciale visant à préserver les arts et traditions anciennes. Sa fabrication n’est pas interdite, mais strictement encadrée : seuls les forgerons agréés par le gouvernement ont l’autorisation de produire ces lames, dans des quotas rigoureux et limités. Pour les pratiquants de Iaido, ces nouvelles lois imposent des défis supplémentaires, car posséder un Nihonto tranchant devient complexe et coûteux.

Depuis le début de l’ère Meiji (1868), le « Kenjutsu » (l'art du combat à l'épée) et le «Iaido» (l’art de dégainer et trancher d’un mouvement fluide) subissent un déclin important, car ces disciplines martiales sont considérées comme obsolètes dans une société qui se modernise rapidement. Les maîtres et écoles traditionnelles (koryu) peinent à survivre, et les artisans spécialisés dans la fabrication de sabres voient leur savoir-faire menacé. Les conséquences de cette désaffection se font encore plus sentir après la Seconde Guerre mondiale, quand l’engouement pour les sports occidentaux explose, et où les stigmates laissés par le conflit dissuadent les Japonais de s’intéresser à des pratiques associées à la guerre. 

C’est dans ce contexte que l’invention du «Iaito» émerge. Un artisan de la région de Fukuoka, face à la situation précaire des pratiquants, imagine un sabre spécifiquement destiné à l’entraînement, respectant les nouvelles normes légales. Le premier Iaito est ainsi conçu dans les années 1960, avec une lame en alliage d’aluminium et de zinc, non tranchante, mais possédant le même équilibre et la même forme qu’un véritable katana. Ce sabre permet aux pratiquants de continuer leur apprentissage sans contrevenir aux lois sur les armes.

Iaito Nosyudo okuden

Iaito japon Nosyudo, modèle Okuden, lame en alliage zinc aluminium avec montures en argent et saya granité avec kojiri argent.

Les premiers Iaitos dans les années 1960

Les premiers Iaito ne sont pas exempts de défauts. Fabriqués dans les années 60 avec des matériaux basiques, ces sabres n’ont pas encore l’apparence authentique d’un Nihonto. 

Les éléments de monture, les kanagu, (Tsuba, Fuchi/Kashira, Menuki) sont souvent récupérés sur de vieux sabres ou produits à bas coût, avec une finition rudimentaire. Malgré tout, l’introduction de ce sabre d’entraînement répond à un besoin crucial, et les pratiquants de Iaido s’adaptent rapidement. 

Au fil du temps, les artisans perfectionnent la conception des Iaito, et l’apparence ainsi que la sensation de ces sabres deviennent de plus en plus fidèles aux Nihonto traditionnels. 

Dix ans plus tard, le Iaito est devenu une réplique quasi exacte d’un katana, avec une lame en alliage d’aluminium moulée, non tranchante, mais présentant toutes les caractéristiques visuelles et de maniement d’un sabre réel.

 

Les  Iaitos dans les années 1070-1980

Dans les années 1970, c’est dans la région de Gifu que se concentrent progressivement les principaux ateliers de fabrication de Iaito (Nosyudo, Minosaka, Tozando). 

Cette région devient rapidement le centre névralgique de la production de ces sabres d’entraînement, grâce à la proximité d’une fonderie spécialisée capable de fournir des lames en alliage de haute qualité et la production de bois Honoki (magnolia) pour la fabrication des sayas et tsukas.  

 

Bien que toutes les lames proviennent de cette fonderie, chaque atelier développe ses propres spécificités, variant légèrement les alliages, les dimensions ou encore les finitions, selon les exigences de leurs clients.

Les lames brutes, fournies par la fonderie, sont ensuite polies à la main, selon des processus complexes. 

Ce polissage, réalisé avec du papier de verre, peut nécessiter entre 8 et 16 passages pour atteindre une finition optimale.   

 

La partie la plus délicate est le polissage de la gorge de la lame (hi), car les meules ne peuvent pas être utilisées pour cette zone. Le travail doit alors être effectué manuellement, un processus minutieux qui peut prendre jusqu’à quatre heures pour un modèle haut de gamme.

iaito Nosyudo Japon

Le Hamon

Une fois la lame polie, elle est ensuite chromée pour la protéger des rayures et de la corrosion. 

Après le chromage, le «hamon» (motif de trempe) est réalisé par dépolissage, en utilisant du papier de verre. 

Ce motif est l’une des marques distinctives d’un Iaito, et il existe des centaines de styles de hamon, regroupés en une vingtaine de catégories, permettant de créer des effets variés sur les lames.

Les Kanagu

Les kanagu (l'ensemble Tsuba, Fuchi, Kashira et menuki) utilisés pour les Iaito sont divisés en deux catégories : ceux moulés et ceux sculptés à la main. Fabriqués à partir de cuivre, d’aluminium, de fer forgé ou de métaux précieux comme l’or et l’argent, ces composants peuvent être laissés bruts ou bien recevoir divers traitements de surface, tels que l’oxydation ou le plaquage pour obtenir un aspect antique. 

Bien entendu, les montures moulées, bien que finis manuellement, sont bien plus abordables que leurs homologues entièrement sculptés à la main, ce qui en fait l’option privilégiée pour les Iaito ou la restauration de sabres non précieux. 

Cependant, les Iaito haut de gamme peuvent être équipés de montures sculptés, pour se rapprocher encore davantage de l’aspect d’un Nihonto.

Conception de la tsuka et du saya 

La «Tsuka» (poignée) est traditionnellement tressée avec du coton, de la soie ou du cuir, par un spécialiste appelé «Tsukashi». 

Sous ce tressage se trouve une pièce de raie, le «samekawa», généralement blanc ou noir.   

Contrairement aux Shinken (sabres tranchants) où le samekawa enveloppe entièrement la Tsuka, sur les Iaito, seules deux languettes de peau sont placées sur les parties visibles de la poignée pour réduire les coûts de production.  

 

 La «Saya» (fourreau) est fabriquée en bois de magnolia japonais, choisi pour sa solidité, sa légèreté et sa capacité à être facilement travaillé. Historiquement, les Saya étaient laquées avec de la laque « Urushi», une laque végétale très prisée dans l’art japonais, mais également très allergène à l’état liquide. 

 

Aujourd’hui, pour des raisons de coût et de facilité, la finition des Saya se fait souvent avec des composés uréthanes, plus résistants. Cependant, pour les modèles haut de gamme, l’Urushi reste utilisée afin de respecter la tradition.

Création tsuka 1
Création tsuka 2
Création tsuka 3
Création tsuka 4

Documentaire sur toutes les étapes de la fabrication des iaitos au Japon

Processus de fabrication iaito Japon